Cycles de créations

Wooshing   |   Cycles   |   Artistes

Introduction

Tantôt auteur, metteur en scène et chorégraphe, souvent interprète, ou encore réceptacle d’élans manifestes, Mauro Paccagnella a fondé sa compagnie à partir d’interférences et de dialogues pluriels qui laissent place à une réelle dynamique collective. Les diverses créations portées par la Compagnie résultent en effet des relations possibles générées par le chorégraphe.
Le projet dramaturgique de la Compagnie Wooshing Machine se constitue dès lors au regard d’une correspondance de désirs et de temporalités réciproques rassemblés autour de la figure prolifique de son fondateur.
Aussi, la notion de cycle représente dans ce contexte particulier un processus où la complémentarité et les compétences parallèles de chaque individu deviennent l’aspiration même du protocole de production des œuvres. Le travail de la Compagnie Wooshing Machine affirme comme exigence première de ne s’imposer aucun itinéraire unique, mais bien au contraire d’explorer et de voir s’épanouir des directions multiples, voire contradictoires.
C’est pourquoi, l’horizon temporel de Wooshing Machine se rythme à partir d’une pratique du temps long de la recherche et de l’engagement. Un temps où la valeur de toute proposition artistique s’établit à partir de la multitude des temporalités perçues et vécues.
La diversité des cycles présentés par la Compagnie depuis sa création en 1998 démontre cette capacité propre au chorégraphe d’accorder des polychromies complexes. Et la tonalité des œuvres demeure toujours joyeuse et légère, qu’elles évoquent la mémoire, l’identité, le corps ou la fragilité de nos existences corporelles ou sociales.
C’est par la répétition de ce motif, celui d’une attention toute singulière portée à l’autre et aux liens dans leur simplicité, que s’inscrit le caractère cyclique des créations de Wooshing Machine. Une cyclicité construite à partir d’une émulation abondante et collective, toujours à taille humaine.

Les cycles

TRILOGIE DE LA MÉMOIRE + ÉPILOGUE
Alessandro & Mauro
de 2014

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C’est en 2014 que Mauro Paccagnella et Alessandro Bernardeschi débutent leur heureuse collaboration. Dans cette trilogie, les deux artistes jouent de leur inépuisable complicité pour mettre en scène une corporalité ingénieuse et débordante. Tous deux danseurs et chorégraphes, porteurs d’histoires autant similaires que lointaines, ces acolytes ont construit une grammaire scénique où le corps se fait le dépositaire d’une mémoire à la fois individuelle et collective. En conciliant légèreté et gravité, les créations de la trilogie nous donnent à sentir et à penser la nécessité de réinvestir les récits du passé afin de mieux inventer au présent notre conscience de soi et de l’autre. Une bromance composée sur le ton d’une italianité qui se décline au temps des Brigades Rouges, de Pasolini, du Communisme italien et d’un besoin de plus en plus insistant d’insurrection.

Happy Hour 2015
El Pueblo Unido Jamas Séra Vencido 2018
Closing Party (arrivederci e grazie) 2020-21

Ma l’amor mio non muore / Épilogue 2024

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ACTES CHORÉGRAPHIQUES DOCUMENTAIRES
Éric & Mauro
de 2011

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En collaboration avec le chercheur et plasticien Éric Valette, Mauro Paccagnella compose des œuvres polysémiques qui réunissent geste dansé, performance, engagement social et recherche théorique, en un seul et même objet. Ces actes chorégraphiques documentaires se présentent comme une prise en charge corporelle d’un questionnement politique, où le corps devient vecteur d’une rencontre de l’autre. Ce lien alors constitué donne lieu à une série de recherches et d’expérimentations en vue d’interroger la place de l’art et de l’artiste au sein de la société ainsi que la forme possible de son engagement. Grâce à un parti pris formel où l’humour et le choc des esthétiques se rejoignent, ces projets interrogent de façon plastique et spectaculaire les interstices sociétaux au sein desquels les individus peuvent se réapproprier la mesure de leur singularité.

non-CREATIVity Factory installation-documentaire performative
(A+X+P) performance
Je Suis installation
F.T.I. installation
Moonwalk – La Fonction Forme
Il Quadro Mobile perf/installation

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LE CORPS ET LA VILLE
Actions chorégraphiques participatives
de 2013

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Dans ces différents projets, Mauro accompagné de divers artistes de la compagnie a développé une corporalité dansante qui se confronte aux réalités sociales, politiques et économiques du monde contemporain. Ces dispositifs participatifs, qui s’insèrent à l’intérieur d’une tentative de (re)déploiement du geste dansé dans certaines réalités urbaines, ouvrent sur une délocalisation possible et un élargissement des publics de la danse. Aussi, c’est par une écriture chorégraphique tendue vers une forme d’extériorité positive, de présence à l’autre et d’inattendu que la compagnie intensifie l’apparition possible de lien social. Cette lecture sensible par le mouvement invite dès lors à redéfinir les frontières de l’espace public et laisse émerger des zones de partages et de relations insolites. L’acte artistique devient alors un acte de transmission directe. Vécu généralement in situ, il réduit les distances et propose l’expérience d’un ici et maintenant où le corps « non-élitaire » prend une fonction démocratique.

The Magnificent 4 2013
Ballando Ballando 2018
Slow Move Morning Training 2020
Adagio per un Nuovo Millennio – Capitolo Uno 2021
Adagio per un Nuovo Millennio – Capitolo Due 2022

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SPECTACLES JEUNE PUBLIC – TOUT PUBLIC
avec la cie des Mutants
de 2021

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En 2021, Mauro Paccagnella a entamé une collaboration avec la Compagnie des Mutants pour la mise en scène et la chorégraphie du spectacle jeune public « Much too much ». Pendant la création, il a décidé d’accompagner le projet et ses 3 interprètes Fanny Hanciaux, Eno Krojanker et Mélodie Valemberg, par des collaborateurs de longue date de la Cie (Alessandro Bernardeschi, Lisa Gunstone, Eric Ronsse, Fabienne Damiean). Un espace d’échange et un rapport de coproduction sont ainsi nés entre les 2 compagnies.
Le succès du spectacle présenté au Festival de Huy en août 2022 a nourri l’envie de poursuivre cette collaboration sur une nouvelle production adressée à un public d’adolescents et de jeunes adultes. Pour cette nouvelle création autour de « Antigone » de Sophocle prévue en première en mai 2025 au CCRC Central de La Louvière, Mauro Paccagnella et Alessandro Bernardeschi signeront la mise en scène et chorégraphie, avec l’aide des collaborateurs de logue date.

Much Too Much
Antigone is gone (titre provisoire)

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CORPS MULTIPLES ET ÉPHÉMÈRES
Zootrop Kabaret
de 2016

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Depuis sa création en 1998, la Compagnie Wooshing Machine n’a cessé de valoriser la transdisciplinarité comme outil sans équivoque pour la mise en place de nouvelles propositions formelles dans le domaine des arts chorégraphiques. Par sa collaboration avec divers artistes à la fois danseurs, plasticiens, comédiens ou performeurs, Mauro Paccagnella a conçu un espace où s’entrecroisent et se démultiplient diverses trajectoires esthétiques possibles. Les Zootrop Kabaret sont des actes performatifs et éclectiques, à la fois burlesques et festifs, auxquels s’ajoute une juste pointe de cynisme. Ils s’inscrivent au-delà et en-deçà de tous cadres établis, dans une forme en excès à la fois post-baroque et populaire. Loin de toutes hiérarchies de signes, ces cabarets s’interrogent sur l’interdépendance du mouvement et son éphémérité dans une rencontre immédiate avec le public.

Zootrop Kabaret
Joe Delillo

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LE CORPS, IMAGE-MOUVEMENT
Courts métrages
Stéphane & Mauro
de 2006

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La rencontre entre Mauro Paccagnella et Stéphane Broc a mis en place un lieu inestimable d’expérimentations pour l’univers chorégraphique de la compagnie. Véritable outil de recherche interdisciplinaire, la caméra du vidéaste a permis de susciter d’importantes interrogations relatives à une redéfinition du geste dansé. Un geste inédit en interaction directe avec l’espace et le temps de l’image mouvement. La vidéo a en effet cette capacité de générer une relation singulière à la danse. Elle engendre des formes nouvelles de perceptions, envisagées au-delà de la scène et du moment précis de la représentation. Dans son travail, Stéphane Broc démultiplie les possibles du geste et invente des récits inédits qui transportent la grammaire du chorégraphe au-delà des dispositions ordinaires du spectacle.

The Magnificent 4 courts-métrages de 2008
Je suis installation 2019
The Apocalyptic Belt court-métrage 2017
Eat Eat courts-métrages 2015
F.T.I. installation 2015
Ott short cuts 2015
The Siegfried’s Swang Song short cuts 2011
Emerge court-métrage 2006

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HYBRIDATION ET DÉNOMINATEUR COMMUN
Vincent, Didier & Mauro
de 2016

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La rencontre entre Mauro Paccagnella, Vincent Fortemps et Didier Casamitjana a été le prélude à la constitution d’un nouvel espace d’expérimentation. À la recherche d’une forme inédite d’hybridation, entre danse, performance, musique et arts visuels, ce cycle articule images projetées, gestes dansés et expérience sonore. Il propose un lieu de suggestions poétiques où chaque matière sur scène se voit sublimer. D’abord saisi comme des fragments autonomes, ces flux sont ensuite chacun réactualisés par la présence du danseur en scène. Il est l’intersection où l’ensemble des médiums converge avant de réaffirmer leur spécificité potentielle. Territoire de confrontation et d’agencement, le corps représente ici la forme du plus petit dénominateur commun où la porosité entre pratiques et techniques artistiques se donne à voir.

Mèches
H.T. – Homogramm-Tanz

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CORPS EN MIROIR
Conti Sparsi
2011-2015

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Ce cycle se traduit par la création d’espaces d’actions au sein desquels s’explorent des territoires corporels singuliers. Constituées d’une série de tableaux, ces propositions chorégraphiques questionnent la façon dont les différents corps dansants inscrivent leurs particularités au monde. Mauro Paccagnella est ici le metteur-en-scène de sensibilités multiples qui nous transmettent leur récit indicible en usant du mouvement, de l’espace et du temps. La danse est dans ces contes éparpillés partie prenante d’une correspondance entre le dedans et le de dehors, celle du danseur face à un miroir virtuel et relatif : un volume, l’autre, la ville.

Bloom Studio #1
Bloom Studio #2
Moonwalk – La fonction forme
Harsh Songs
Overthetop

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MYTHOLOGIE DU CORPS ORDINAIRE
Siegfried Tetralogy
2006-2011

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Gigantesque allégorie du quotidien, The Siegfried’s Swan Song Tetralogy nous plonge à l’intérieur d’un mythe nouveau, celui de l’individu quelconque et ordinaire. Vaguement inspiré du « Ring », œuvre du fondateur du Festspielhaus de Bayreuth Richard Wagner, Mauro Paccagnella et ses acolytes construisent une véritable fresque du banal où la naissance du Monde, la grandeur des dieux et la relation du sujet à la Nature se heurtent avec maladresse et ironie à un rite résolument désinvolte. L’œuvre d’art totale à laquelle aspirait le grand réformateur du théâtre lyrique allemand est ici mise au service d’une caricature obstinée qui induit par son absence absolue de concessions une poésie émouvante à l’intersection de l’intime et du grandiose.

Siegfried Forever
Bayreuth FM
The Golden Gala
Ziggy, the Dragon
The Siegfried’s Swan Song short cuts

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LIMITES ET INDÉTERMINATION
Dog_tricks
Recherches interdisciplinaires
2001-2003

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Le projet interdisciplinaire Dog_tricks s’inscrit dans une attention particulière accordée au renouvellement permanent de la création chorégraphique contemporaine. En fondant une écriture de l’intermédialité, où se côtoient le mouvement, l’image et le son, la compagnie Wooshing Machine a fait surgir un langage à la fois scénique et plastique proche de la limite et de l’indétermination. Un lieu de l’erreur pour déjouer l’attendu, une fouille sans objectif préconçu. Cette plateforme de recherche, composée d’intervenants multiples, se fonde sur la persistance et l’exigence de processus d’expérimentation qui laissent apparaître le propre de tout acte artistique vivant, à savoir l’imprévisible et la contingence. Aussi, l’indistinction des médium est saisie ici comme un protocole incontournable, protocole de tous les possibles dirigés inéluctablement vers la rencontre de l’autre.

Dog_tricks#0 -Lab Pilote
Zwaarden
Le bal + Crossover
Babylonia Kiss

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PREMIER MANIFESTE
The Early Trilogy
Mauro, Didier, Joz & Florence
1998-2000

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The Early Trilogy peut se lire comme le Manifeste de la Compagnie Wooshing Machine. Par la mise en pratique d’une anarchie à la fois ludique et tragique, ces différents spectacles se créent dans une économie du multiple et de l’interdisciplinarité, à l’intérieur même des interstices et des confins de la représentation. Cette transgression joyeuse des frontières, qu’elles soient chorégraphiques, visuelles ou musicales, deviendra en effet le vocabulaire soutenu par Mauro Paccagnella tout au long de ses créations. Dans ses recherches, les arts et les individus entrent en collision, se frottent et se rencontrent pour finalement parvenir à un décloisonnement des genres. Un acte de résistance généreux au-delà de toutes hiérarchies établies.

CyberBeans
Wit
Formol

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TRANSDISCIPLINARITÉ
Work in context
de 2005

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Les projets transdisciplinaires menés par le chorégraphe Mauro Paccagnella relèvent d’un désir de questionner les possibles de divers dispositifs sensibles. Dans un contexte où la danse s’autorise le désordre et l’erreur, tout autre médium en dialogue avec le corps devient alors un territoire expérientiel, un espace de déterritorialisation. En laissant place à d’autres processus de création, la pensée et la conscience du mouvement bougent et se déplacent vers une configuration renouvelée. Cette ouverture inconditionnelle aux autres pratiques artistiques fabrique une autre compréhension du geste chorégraphique, un geste à tout moment sur le point de basculer.

Latitudine Zero @ Motori di Ricerca
The Dog’s Doors @ Peja
Jiggery, Pockery/Subalina @ Peja

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